Chronique
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C'est en échappant à ses ennemis, qu'Elisabeth Dimitrieff gagne son nom de Fantôme et va s'imposer petit à petit comme une opposante féministe farouche au milieu de siècle dernier ! Pour cela Wilfrid Lupano construit un récit tout en tension, développé d'une part autour d'Elisabeth qui mérite amplement cet album et d'une autre part dans son combat âpre autour de la commune qui donne toute la tension dramatique à l'intrigue.
On ne s'ennuie jamais à la lecture de ce récit complet qui possède de nombreux rebondissements pour une histoire assez simple, des personnages attachants et quelques scènes d'action incroyables qui dynamisent le récit.
Pour ce tome, Jean réalise un très bon travail avec un soin tout particulier dans la couleur qui arrive à faire la différence avec d'autres auteurs... Mais ce qui frappe d'abord dans son dessin et le travail sur les visages, d'autant plus que cet album est très bavard et offre une multitude de plans serrés.
"L'Aristocrate Fantôme" est une jolie réussite tant sur le plan narratif que graphique, qui remet en lumière un pan tout entier de notre histoire et de la cause féministe oublié depuis quelques temps. |