Chronique
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Régis Hautière continue de développer son univers autour de la série "Abélard" et avec la fin de ce dyptique consacré cette fois-ci à Alvin, le scénariste arrive à donner une dimension profondément humaine, bien que la série soit faite de petits personnages animalier. La proximité entre le sujet et les personnages est bien marqué, avec un côté paternaliste vis à vis de Gaston envers Alvin.
Le road trip mené tambour battant, offre de jolis moments avec des rencontres inattendues, des esclaves, un faux prophète qui tient un grand rôle dans cette petite série et surtout une succession de questionnements qui apportent à cette série tout le côté poétique et philosophique. Si bien que par sa thématique, on se demande quel public est visé ?. Dans tous les cas, Régis Hautière à réussit avec très peu d'éléments à écrire une histoire parfaite où les personnages se complète et offre une partition réaliste, bien qu'on soit dans un univers fantaisiste.
Maintenant installé depuis des années à travers de très beaux albums BD, le travail graphique de Renaud Dillies se distingue avec cette petite touche poétique, ce trait assez simple et cette facilité à raconter un moment dans une case qui nous accroche l'œil à l'action.
Comme "Abélard", le duo Hautière et Dillies ont réussi à nous séduire avec "Alvin" qui aura donné autant d'émotions dramatiques que comiques avec toujours ce côté absurde en arrière-plan. A posséder bien sûr ! |