Chronique
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Après 3 tomes développés en son temps avec génie, un film redoutable d'efficacité, Olivier Bocquet succède à jacques Lob et à Legrand pour poser pied à Terre et voir ce qui se trame en dehors de la Loco et essayer de trouver un nouveau monde !
C'est donc dans le plus pure style SF qu'Olivier Bocquet développe son récit multi-genre qui pourrait s'appliquer à d'autres univers en continuant de travailler les héros et surtout en faisant abandonner cette locomotive de malheur...
Remarque, ce qui les attend n'est pas meilleur... Car si aux premiers abords la station de Métro s'avère un lieu de refuge, on comprend de façon réaliste que gagner leur place dans cet endroit despotique va amener toute la tension au récit.
C'est ce point qui est intéressant et que le scénariste développe tout en empruntant quelques éléments de l'histoire pour étoffer son propos et rendre le plus réaliste possible son histoire. On n'en perd pas une miette, d'autant plus qu'il a eu le temps de bien développer son intrigue et les différents rebondissements sur les 230 pages de "Terminus".
Graphiquement, Jean-Marc Rochette arrive à recréer cette ambiance particulièrement malsaine avec son trait épais, son choix du N&B qui apporte toute la noirceur au récit et son découpage brute qui donne à ses planches cette force épique.
Si "Transperceneige : Terminus" n'apporte rien de neuf à la trilogie initiale, on passera un excellent moment de lecture avec cette série de SF qui nous aura galvanisé durant des décennies entières... A l'heure actuelle, une série de Transperceneige serait à l'étude. De quoi mettre en lumière ce chef d'œuvre de la SF. "Terminus" est à découvrir sans plus attendre. |