Chronique
:
Déjà trois tomes pour Maggy Garrisson en son univers attachant, concocté par Lewis Trondheim qui arrive toujours pas nous surprendre par ses enquêtes peu crédibles...
C'est là tout le talent du scénariste qui arrive à faire coïncider trois histoires sur une seule intrigue qui vont se télescoper pour former un récit complet assez dense et plein de rebondissements au final !. C’est dans cet exercice de style que Trondheim excelle, en brouillard les pistes ou en faisant d'éléments insignifiants des indices pour mieux nous guider dans le récit...
Après s'il y a quelques temps mort dans ce tome, ils permettent d'asseoir une ambiance et de poser les personnages pour de longues envolées lyriques (si ! si!)...
Avec cette mise en page épileptique, Stéphane Oiry et ses bandes à trois cases donnent un sacré rythme à l'histoire et parvient à donner cette illusion du mouvement, du plan cinématographique par une ambiance austère qui va parfaitement à l'histoire et au lieu où se déroule l'histoire: l'Angleterre.
C'est donc avec une efficacité communicative que Trondheim et Oiry nous ont surpris par cette intrigue anodine qui une fois de plus cachée bien plus de chose qui ne laissait paraître aux premières pages... Maintenant on espère que le scénariste étudiera d'autres mécanismes narratifs au risque de voir la série s'essouffler trop rapidement... A découvrir les yeux fermés ... |