Chronique
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D'emblée, le format géant 40x28 de ce livre impose une structure qui pousse au gigantisme et permet ainsi d'apprécier à sa juste valeur le travail d'Andréa Bruno ! Mais loin de ne proposer qu'un format, "Cinema Zenith" est un récit douloureux, que notre héroïne Anna traverse comme un abcès et montre combien notre monde à changé... On pourra se faire une idée du genre humain.
Parfois (je vous met en garde), on se perd dans le récit, car on est loin d'un format narratif standard et l'auteur propose dans ce récit une double lecture... Assez passionnant dans sa thématique, ce récit (pour un premier tome) pose des bases qui ne demandent qu'à se développer... Je me demande ce que la suite va nous réserver ?
Froid et hypnotique, les planches de Bruno Andrea semblent écorchées à vifs avec ses aplats de noir qui filent le vertige ! Mais dès qu'on s'y plonge sérieusement, on peu y voir la somme de travail, le choix des plans et cette masse noire devient alors vivante, donnant à chaque case de la matière... On ne s'en lasse pas une seconde.
Maintenant, on attend de voir ce que l'auteur va faire pour conclure ce récit bizarre. Une belle découverte dans tous les cas. |