Chronique
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La série "Infinity 8" fait sont bonhomme de chemin, le scénario imaginé cette fois-ci par Kris sous la tutelle de Trondheim repart pour un nouveau paradoxe, laissant du coup quelques questions en suspend et ouvrant d'autres champs de possibilité... En l'occurrence cette trame temporelle voit une nouvelle héroïne et un décorum qui n'est pas sans rappeler le mouvement blaxploitation et toute la culture afro-américaine au milieu d'une intrigue où politique et influences raciales tiennent une large part d'aventure ! On n'oublie pas la dose de SF ainsi que l'action et l'humour pour pimenter cette intrigue assez délicieuse au final !
À chaque album un dessinateur diffère, ce qui est une bonne idée, car cela revitalise la série et permet d'avoir un regard plus critique en comparant les auteurs les uns aux autres ! Avec Martin Trystram on suit cette évolution avec une vision de la SF marquée funky et qui donne un mélange plutôt intéressant visuellement ! Car on revient à cette SF année 50 (à savoir un aquarium en guise de casque sur la tête) mais la modernité en plus ! Un véritable régal visuel qui offre quelques belles scènes.
Encore une réussite pour cette série qui est déjà parvenue à sa moitié ! Maintenant, on espère que l'autre moitié sera du même niveau narratif et graphique
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