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Résumé :

Owl a attendu cette soirée d’anniversaire depuis longtemps ! Il a prévu de convier Megg et Mogg à « L’Escargot Truffé », un haut-lieu de la gastronomie française. Mais voilà que Werewolf Jones s’invite lui aussi sans demander et une fois à table, le dîner prend très vite des allures de cauchemar . Ses trois “invités” n’ont aucune tenue et lui foutent la grosse honte dans le restaurant : ils jouent avec la nourriture, critiquent le serveur à voix haute, se bourrent la gueule, crachent par terre et importunent les clients.
Résultat : pas de cadeau pour Owl, mais une addition salée et une soirée d’anniversaire qui va finir en longue et sombre nuit au poste de police...

Chronique :

Megg Mogg et Owl c'est un peu les Freak Brothers de notre époque, le colorama en plus ! Sinon, on est sur la même défonce qui permet ses excentricité que l'éditeur à bien encaissé ! Après quatre albums grand format nourrit à la junk BD, l'éditeur s'autorise un changement de format (plus petit) et un trou dans la couverture ! Peut-être pour y passer quelque chose en douce.

Dans tous les cas, il offre une rupture que Simon Hanselmann développe à travers des séquences cultes, que le dessin presque enfantin vient enjoliver au détour de saccage de festivals en règle, de vomissure, de drogue dégueulasses, un esprit malsain, tout en mettant en avant que nos héros ont rien à faire de tout !

Alors oui, aux premiers abords, on dirait une succession de gags lourdingue, mais plus on entre dans le récit, plus se développe une forme de réflexion autour de la jeunesse désœuvrée, ses problèmes et pointe du doigt le système de notre société plus adapté au conformisme !

Du coup, on rajoute quelques personnages comme Werewolf Jones pour tout dézinguer de son humour trash et repartir ainsi de plus belle... Le tout mis en crayon par un Hanselmann et son style graphique délicat, voire fragile dans le trait et tendre par la couleur. Un bien bel album qui n'entre plus dans la collection de Megg Mogg et Owl... tout ça à cause du changement de format... et toujours ce trou dans la couverture ! A posséder de toute urgence pour sortir de la linéarité de la BD !!!.