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Résumé :

Suivez Bianca dans ses voyages fantastiques, scabreux, sensuels et oniriques. De la planète Van Diemen à Brobdingnags, d’Houyhnhnm à l’île de Laputa qu’elle parcourt à la manière de Gulliver, ou encore d’Odessa en 1905 jusqu’aux pièces surréalistes d’une maison folle, vous prendrez rapidement conscience que le lieu importe peu. Vous n’aurez d’yeux que pour Bianca la brune ...

Chronique :

Les éditions Delcourt continue de rééditer en de belles intégrales le patrimoine de la BD érotique à travers sa collection Erotix et permet aujourd'hui de savourer à sa juste valeur les différents albums de Bianca "La Casa Matta" et "Les Voyages de Bianca"... aujourd'hui difficilement trouvable à prix décent !

Mais loin de focaliser l'œuvre sur des dialogues ou bien des situations littéraire, "Bianca" est avant tout une espèce d'avant-garde de la BD érotique jouant sur les codes graphiques qui empruntent à la publicité où bien à l'imagerie catalogué La Belle Epoque pour concevoir des planches en N&B, facilement associable au style Crépax, mais dont la construction paraît parfois bizarre dans le découpage où le choix de plans de vues.

Mais à ce stade, le travail de Guido Crépax a dépassé les frontières du culte pour laisser d'un côté le dessin et de l'autre le scénario et plutôt parler des ambiances classieuses qui se dégagent de son travail. C'est là tout le paradoxe de Crépax qui arrive comme Milo Manara à donner ses lettres de noblesses à la BD érotique. A posséder bien évidemment.