Chronique
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En décidant de revenir à des scénarios moins farfelus, François Corteggiani revient aux sources avec une histoire qui s'inscrit cette fois-ci dans l'Aubrac afin d'enquêter sur des meurtres mystérieux comme on les aimes...
Et effectivement, Corteggiani a fait un gros travail d'écriture pour brouiller les pistes, donner des indices tout en gardant le mystère jusqu'à la fin et donne ainsi une nouvelle impulsion narrative à la série ! On se rapproche parfois de ce que faisait André Taymans avec cette envie de s'approprier le passé (voir par exemple la couverture) avec une écriture plus moderne qui laisse à l'intrigue respirer sans être noyé par des dialogues et des textes d'explications.
Même s'il répond en étant au plus proche du dessin de Martin, Christophe Alvès apporte sa petite touche et nous offre des planches d'une incroyable beauté où il faudra une seconde lecture pour capter du regard tout son travail et cela dans les moindres détails.
Toujours bien reprise, le derniers albums de Lefranc montent toujours en qualité, autant dans le scénario que le dessin... A noter qu'il existe également une version grand format, N&B à tirage limité de cet album. Je vous recommande les yeux fermés ce 28ème opus. |