Chronique
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J'aimerai beaucoup qu'à l'avenir Juan Diaz Canales prenne plus de risques personnel en essayant de construire une récit sans penser à ce qu'aurait pu faire Hugo Pratt à la place ! Cela donnerait des récits plus endiablés, car il y a de la matière dans ce "Equatoria" qui use des même ingrédients que distiller Hugo Pratt dans ses récits. En l'occurrence on commence le récit à Venise pour se disperser un peut partout à la quête de ce trésor où plusieurs personnages secondaire feront leur apparition pour aider Corto Maltese dans sa quête impossible.
Bien sûr, on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série avec de l'aventure, des rencontres, des lieux, des dialogues justes et une ambiance à la limite de la poésie pour une histoire simple mais parfaitement découpée pour donner du rythme à la lecture.
D'autant plus que Ruben Pellejero arrive à injecter de la vie à sa planche, à donner cette illusion parfaite de reprise assez bluffant, même si certains préféreront toujours le travail graphique de Pratt !
Avec un album classique qui ne va pas révolutionné la série certes, Juan Diaz Canales réussit à écrire une bonne histoire qui par bien des aspects se rapproche de la BD "Les Celtiques" par son ambiance et son petit côté évanescent... On apprécie cette aventure tout de même qui on l'espère en verra d'autres. |