Chronique
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Avec "Le dernier jour", Olivier Visonneau clôt avec perfection ce diptyque, donnant à ce récit une allure épique qui tient plus du réalisme que du travail de Morris sur Lucky Luke, offrant ainsi une vision plus juste de ses 5 frères qui auront étés tués à Coffeyville après avoir terrorisé les banques vers 1890 !
Mais sans vouloir coller au plus près de la cavale, le scénariste n'hésite pas à romancer cette bande malfrat pour donner à ce récit brute plus de cohésion et une unité de lecture, car il faut bien qu'il se passe quelque chose avec un nombre définit de pages ! Le récit reste fluide dans la narration, l'intrigue devient simple et le tout peut-être lu autant par les fans de western que d'histoire...
Avec son dessin technique qui emprunte autant à la BD qu'au cinéma, on arrive sans difficulté à s'immerger de suite dans l'histoire. C'est quand même important car en général les BD de western réaliste sont toujours très soignée ! Et les pages de ce "Dalton" restent dans cette optique où il serait intéressant de les voir en N&B.
Sans avoir su se démarquer de l'ensemble des séries western, "Les dalton" demeure une série incroyable de justesse, à la fois dans la narration et le dessin... Hautement recommandé. |