Chronique
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Mettre au milieu de l'histoire une pathologie forte est un choix assez judicieux de la part du scénariste qui arrive avec efficacité à cristalliser cette maladie (si on peut l'appeler ainsi !) et en éprouver ses tourments.
Pour cela, son récit est immersif dans le quotidien de notre héros qui reste aussi la pierre angulaire du récit, sans que son syndrome ne soit le plus important, car on arrive facilement à s'identifier au personnage de Frédéric avec lequel on va plonger dans cette profusion d'œuvre d'art pour éprouver petit à petit ce qu'il ressent et finalement se demander si on n'a pas le même syndrome.
Quoi qu'il en soit, on ne ressort pas indemne de cette lecture qui pousse un peu plus loin la réflexion sur l'influence de l'Art ! A vos albums et n'hésitez pas à l'amener avec vous au centre Pompidou... A découvrir. |