Chronique
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Avec cette série qui se décline en diptyque, Eric Adam arrive à sonner juste en mêlant à ses thrillers une grande figure artistique qui est Michel-Ange, donnant ainsi plus de réalisme à ses meurtres avec toute la tension nécessaire au mécanisme narratif pour progresser dans l'intrigue jusqu'à parvenir à la fin, qui en toute logique devrait vous surprendre par le nombre de retournements de situations !
C'est ça l'effet Eric Adam ! Capable d'une histoire simple de broder avec intelligence suffisamment d'éléments pour bâtir un récit complexe, à plusieurs entrées où rien n'est joué à l'avance, surtout qu'en l'apparence, la logique n'est jamais respectée... Bien sûr, il répond petit à petit à toutes nos interrogations, créant ainsi un récit captivant où religion, art, meurtres et histoire font bon ménage.
C'est toujours avec son dessin précis que Thibaud de Rochebrune arrive à nous immerger dans ce récit où le noir prend une grande place afin de faire naître des ambiances pesantes. De plus, on voit qu'avec plaisir il aime dessiner des bâtiments qui apportent plus d'impact à ses planches...
Avec une conclusion parfaite pour ce genre de thriller médiéval, les auteurs ont su donner à cette série toute l'exigence nécessaire pour s'y intéresser. Vivement recommandé. |