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Résumé :

Années 70. Le rock s’ennuie. Quatre jeunes paumés vont lui donner un nouveau ton. L’histoire du groupe est racontée du point de vue de DeeDee Ramone, âme emblématique du quatuor punk, bassiste et parolier des titres, inspiré par ce qu’il vivait : la drogue, l’angoisse, le désespoir, la prostitution. Une enfance brisée en Allemagne entre un père soldat américain et une mère allemande, violents et alcooliques. Une adolescence berlinoise sous le signe de la découverte de la défonce et du rock’n’roll. Une jeunesse new-yorkaise où il croise ses trois faux frères Ramones, tous presqu’autant à la dérive que lui ...

Chronique :

Après s'être totalement immergé dans ce récit qui remonte aux sources du rock' n roll anglais grâce au talent graphique d'Eric Cartier par un graphisme détaillé et un soin apporté aux décors et objets usuels, il faudra bien reconnaître que "One two three four Ramones" va plus loin et propose un récit immersif qui nous dévoile l'envers du décors en ce qui concerne l'évolution des Ramones !... Et cela sans jamais tomber dans la surenchère d'anecdotes qui pourrait alourdir l'histoire.

Que ce soit leur addiction à l'alcool, aux drogues, aux filles et la façon d'appréhender à l'époque la musique avec "deux accords" la légende se dessine ici autour d'un récit intéressant et suffisamment fluide pour glisser d'une page à l'autre...

"One two three four Ramones" dans tous ses aspects est essentiel à qui aime la musique rock et vous donnera envie de ressortir le perfecto et les bon vieux vinyles !... A posséder bien sûr.