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Futuropolis présente :
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Fortune de mer |
Récit complet |
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Par
Belin & Costès I 120 pages I
20 Euros I Extraits |
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| Résumé
:
La Bourdon est un remorqueur d’assistance et de sauvetage en haute mer surpuissant. La Bourdon, dont l’équipage est composé de marins de la marine marchande, a été affrétée par l’État français pour assurer la sécurité du rail d’Ouessant. C’est le dernier espoir des navires en perdition au large de la pointe bretonne. Il existe d’autres unités de remorquage, à Boulogne-sur-Mer, à Toulon, mais pour tout le monde le sauvetage en mer, c’est la Bourdon, le fameux Saint-Bernard des mers ! Cette réputation, on la doit sans doute aussi à la personnalité charismatique de son commandant, Jean-Charles Bulros, qui a à son actif le sauvetage de centaines de cargos en perdition. Jonathan, jeune lieutenant venu de Marseille, arrive à Brest pour prendre son poste sur la Bourdon. Il fait la connaissance de l’équipage, depuis le commandant jusqu’au bosco, un personnage haut en couleurs lui aussi. Enfin, c’est l’heure de quitter le mouillage, paraîtrait que le commandant soit sur un « gros coup », dit-on dans les coursives, un navire gazier de 15 000 tonnes à la dérive. Dès lors, les négociations entre le capitaine du cargo et le commandant Bulros peuvent commencer ...
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| Chronique
:
Pour un premier album, le scénariste Costès choisit un angle bien différent de ce qui se fait généralement dans les récits maritimes, apportant à sa façon une vision plus juste et sincère de ce monde assez dure !
Avec un récit qui sait jouer avec nos nerfs et la tension du moment, le scénariste conçoit un récit où on y apprend beaucoup de choses sur la relation entre marins, sur les termes techniques ou la vie à bord d'un navire et permet ainsi d'avoir un récit totalement immersif surtout lors du sauvetage d'un cargo !... Sans jamais jouer sur l'excès, Costès reste assez juste, ne verse ni dans le mélodrame ou la facilité d'un récit dynamique... Mais reste à sa place avec une histoire qui sait jouer de la lenteur du moment présent.
Avec son dessin tout en rondeur, Clément Belin arrive à donner une ambiance propre au récit, jouant sur la beauté des décors, pas si évident que ça à faire et bien entendu le choix des couleurs, primordial dans ce récit, puisqu'elles amènent toute l'ambiance et la densité à l'histoire.
Le seul conseil de lecture à donner est d'abord de s'attaquer au glossaire de fin de pages afin de connaître plus ou moins les termes trop techniques du langage marin afin de ne pas trop faire d'aller-retour et de couper ainsi la lecture au beau milieu d'un passage intéressant... A découvrir. |
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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