Chronique
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Dès le premier tome, on savait déjà que "Kill or be KIlled" serait une série atypique, capable de fédérer tout type de lecteur avide d'histoires originales prenant pour axe le quotidien de Dylan, devenu tueur malgré-lui.
Ed Brubaker continue donc de développer sa thématique, renforcé par les détails sur la personnalité du héros, ses victimes et toute la mise en scène narrative qui en découle comme avec l’exécution du pédophile en ouverture de lecture.Le scénariste a un style bien à lui, assez sombre, fait de velours où la violence du propos en devient presque salvateur: tuer des gens peu recommandables, c'est tout dire...
Pour cela, le travail graphique de Sean Philips est essentiel pour poser une ambiance et un rythme. On plonge dans ses planches comme on plonge dans un film avec cette envie de relire et relire l'ensemble des chapitres !
Ce second opus répond à toutes nos attentes et offre une lecture dense, portée par une dynamique forte, un personnage charismatique et un dessin plus qu'efficace... A découvrir sans plus attendre. |