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Futuropolis présente :
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Le Suaire |
Turin, 1898 T2 |
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Par
Liberge, Mordillat & Prieur I 72 pages I
17 Euros I Extraits |
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| Résumé
:
Turin, mai 1898. Lucia, fille unique du baron Tomaso Pastore d’Urbino, se donne pour la première fois à Enrico Spitiero, un jeune avocat et député socialiste. Le baron, chef du parti monarchiste est un catholique fervent, alors que l’amant de Lucia, Enrico, est un athée notoire. Tandis que dans la rue des manifestants crient « À bas la monarchie », Secondo Pia photographie le « suaire » dans la cathédrale San Giovanni Baptista. Pour le baron d’Urbino, c’est le visage du Christ qui se révèle. Aussitôt, à la chambre des députés, Enrico dénonce un tour de passe-passe des monarchistes pour « asseoir le trône de la maison de Savoie ». Les esprits s’échauffent, Tomaso et Enrico en sont presque à venir aux mains. Dans le public, Lucia assiste, impuissante, à la querelle qui oppose son père et son amant ...
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| Chronique
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"Le Suaire" de Mordillat et Prieur est une série assez complexe sur ce mythe de la chrétienté et offre une infinie possibilité d'histoires que chacun pourra interpréter à sa sauce. C'est là le pari difficile de ce duo de scénaristes qui plonge le lecteur dans l'obscurantisme, ses fameux complots à travers un récit qui se joue sur deux axes narratif, avec d'un côté Lucie au Moyen-Âge et de l'autre Lucia de nos jours. C'est cette dualité dans l'histoire qui apporte toute la densité à l'histoire, même si parfois on s'y perd dans les arcanes du temps ou sur le développement de l'intrigue, où les nombreuses révélations et autres détournements de situations sont complexes et pas toujours clairs ! On espère que cela sera corrigé au prochain tome et que les réponses vont commencer à tomber pour y voir où les scénaristes veulent nous mener ! Récit ambitieux et architecturalement bâtit comme un film, "Le Suaire" est une série trop importante pour passer à côté.
A force de travail et tout particulièrement dans ce tome, le travail graphique de Liberge a presque prit le dessus sur le scénario et nous envoûte littéralement par ses couleurs sombres / ocres qui amènent toute la dimension dramatique à l'histoire.
Avec un scénario bien entamé, toujours aussi bien développé et tout en tension, les auteurs nous laisse sans crier garde en attendant la suite qui je l'espère sera toujours aussi dense que ces deux opus ! Hautement recommandé bien entendu. |
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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