|
X |
Rackham présente :
--------------------------------------------------------- |
|
La Langue du Diable |
Récit complet |
--------------------------------------------------------- |
Par
Ferraris I 208 pages I
22 Euros I Extraits |
--------------------------------------------------------- |
| Résumé
:
Le 2 juillet 1831, une éruption volcanique fait émerger une île dans le bras de mer qui sépare la Sicile de la Tunisie. Sa souveraineté est aussitôt disputée. Dès que la nouvelle se répand, l’Angleterre y dépêche un bateau et la France y mène une expédition scientifique. Tous veulent être les premiers à planter leur drapeau sur le point le plus élevé de cette nouvelle terre. Mais, ce jour-là, c’est Salvatore, humble pêcheur du tout proche port de Sciacca de sortie en mer, qui a assisté à la naissance de l’île. Quelques jours plus tard, attiré par le spectacle grandiose de l’éruption, il revient sur les lieux et pose son pied sur la terre brûlante. Il en ramasse machinalement un gros caillou avant de rentrer au port.
La nouvelle de l’exploit de Salvatore s’ébruite et Ferdinand, roi des Deux-Siciles, voyant d’un très mauvais œil l’intrusion dans ses domaines de deux grandes puissances, fait convoquer Salvatore par un de ses fidèles : cette terre est sicilienne, un sicilien y a posé le pied en premier et ce caillou en est la preuve ! On propose donc à Salvatore d’en devenir le gouverneur. C’est une chance inespérée ; Salvatore n’y voit que la fin de ses peines. Il sera riche, puissant et pourra enfin épouser la belle et inaccessible Antonia ...
|
| Chronique
:
C'est dans le dédale graphique charbonneux de ce roman graphique que l'auteur italien Andrea Ferraris nous raconte un récit peu commun sur la dispute d'une île nouvelle formé par un volcan entre un pêcheur et plusieurs pays ! Île éphémère, inspiré d'un fait réel que l'auteur détourne pour nous raconter à la fois une histoire de cupidité, d'amour dans le fond et qui nous touche, et enfin un regard désabusé sur notre société.
Même si parfois il y a un rayon de lumière, l'auteur a réussit à introduire dans son récit se souffle de folie qui en fait presque un récit épique, capable de donner des ambiances pesantes comme plus légère, même si au final, le récit tend vers une tragédie... Pour cela, Ferraris adopte un style graphique très noir, basé sur le crayon, épais et charbonneux, comme pour nous rappeler l'époque où se situe cette histoire avec toute la misère qui en découle.
C'est tout simplement beau graphiquement et narrativement. Véritable pépite dans le genre, je vous invite à découvrir sans plus attendre ce roman-graphique. |
|
|
Note
dessins |
| |
|
|
|
Note
scénario |
| |
|
|
| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
|
| | | |
Imprimer | Envoyer
à un ami | | |
©
- Les images sont la propriété exclusive de l'éditeur et
des auteurs - Tous droits réservés. | |