Chronique
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Avec ses deux axes narratifs qui prennent source au fond de la mer de Barents et l'autre sur la planète Mars avec pour point dénominateur un enjeu spatial, Christophe Bec fait monter la tension à travers un récit qui joue sur le dramaturgie du moment et des flashback savamment dosé qui donnent toute l'intensité à l'intrigue, entrecoupé de révélations au compte goutte, de retournements de situations qui amènent chacun un peu plus de doute, ce zeste d'action et cette profonde noirceur qui fait de ce récit de SF d'anticipation une série anxiogène dès qu'on s'y plonge.
Graphiquement, au tient la route avec le travail somptueux de Stefano Raffaele qui révèle quelques cases extraordinaires, mélangeant les codes de la SF au réalisme contemporain, ce qui donne la possibilité aux lecteurs de mieux s'immerger dans le récit.
Et c'est terrible une fois l'album terminé de devoir attendre la suite pour voir comment Christophe Bec va faire évoluer tout cela, sachant que l'on commence à s'approcher de la fin... Une série à suivre. |