Chronique
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Avec ce quatrième opus se termine cette série assez surprenante du tandem Brubaker / Phillips avec un final assez déroutant vu comme ça, mais qui au final est raccord avec l'esprit "noir" de la série. Quelle soit cruelle, divertissante ou hallucinante, l'écriture de Brubaker transpire la noirceur, du mal habité par la folie meurtrière de Dylan, dans lequel chacun de nous pourra s'identifier ou souffrir avec lui !
Car c'est bien de souffrance qu'il s'agit avec cette morale en retrait qui permet à Ed Brubaker d'aller plus loin dans cette direction narrative où tout est permis ! Il nous offre les clés du récit, ne laisse aucune porte ouverte pour que chacun puisse refaire la fin et donne à ce dernier tome toutes les réponses aux nombreux flashback de notre anti-héros.
Graphiquement, on reste dans le haut de gamme du comics avec des planches qui jouent à fond la carte de ces aplats de noirs pour donner une ambiance plus thriller que fantastique ! Ca tombe bien, car la couleur injecte cette dynamique qui permet de mieux entrer dans le récit. "Kill or be killed" est une franche réussite ! A découvrir dans son intégralité maintenant. |