Chronique
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En reprenant directement où le tome précédent avait laissé nos deux héros Milo et Sirah, le scénariste Richard Marazano réussit à complexifier un peu plus l'intrigue de ce quatrième cycle et donne du coup plus de profondeur aux personnages. Le problème, est que dans les dédales du temps on s'y perd un peu et l'ensemble a vite fait de sonner confus. Avec pour fond cette sensation d'étirer le concept des héros qui reviennent au point de départ. Cette seconde partie, complexe et qui prouve que le scénariste est un maître dans l'écriture développant une histoire dense. Peut-être que le prochain cycle sera plus rentre dedans et clair et reviendra aux bases essentielles de la série avec des personnages et un univers mis en avant.
Ce qui sauve la série maintenant, reste le dessin et les couleurs impeccable de Christophe Ferreira qui se rapproche toujours de l'animation, créant de très beaux décors et surtout des personnages étonnamment vivants. On prend une belle claque graphique, où son dessin s'inscrit dans cette mouvance moderne qui lorgne du côté de l'animation.
Arrivé au huitième opus, la série avec son concept et ses personnages, semble devenir longue et surtout commence à ne plus rien raconter. On espère que Richard Marazano va vite se reprendre en main pour donner plus d'ambition à cette série originale. |