Résumé
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La colonne de martiaux fuit l’invasion prussienne, et espère trouver refuge au-delà des terres interdites du pôle de Mars. Mais les phénomènes étranges se multiplient, et les aigles de guerre de Bismarck menacent… Poussés au bord du désespoir, leur salut viendra-t-il des reliques d’une antique civilisation martienne, ou d’une alliance plus pragmatique avec le tout nouvel empire interplanétaire de Napoléon III ?...
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Chronique
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On en finit plus d'attendre avec impatience chaque sorties de la série "Le Château des Etoiles", le grand œuvre d'Alex Alice, tant les idées proposée dans ce tome (et les précédents) sont ingénieux, redouble d'efficacité tout en se renouvelant d'un chapitre à l'autre. Cette fois-ci, si l'on aborde Mars, l'auteur parvient à donner du rythme à l'histoire avec un confrontation avec les prussiens, soucieux d'envahir Mars ! Et oui, il fallait y penser !
Donc durant les trois chapitres que comporte cet album, l'auteur développe une intrigue à multiple rebondissements où les héros vont devoir se démener corps et âmes pour sauver les colons, quitte à demander l'aide de Napoléon III. Il y a suffisamment de rebondissements, de scènes de combats et de retournements de situations pour passer un bon moment de lecture.
Si l'histoire est intéressante, bien entendu, le gros intérêt de cette série réside dans le travail graphique de Alex Alice, qui avec ses couleurs directes, son univers steampunk arrive à nous séduire dès les premières pages pour une immersion totale dans son fantasme graphique. C'est beau et intelligent à la fois, car l'auteur à de belles idées sur les engins spatiaux et les décors, notamment sur les "autres" planètes. Alors quand la couleur vient sublimer l'ensemble, on ne peut que se laisser guider dans cet univers.
Et pour ceux qui aiment son travail, il est possible de l'apprécier dans un grand format à travers les gazettes ou bien l'édition bibliophile collector. Dans tous les cas, ce nouveau cycle est à découvrir sans plus attendre car des surprises nous attendent au prochain tome. |