Chronique
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En lisant ce troisième et dernier tome, je m'aperçois que l'intrigue a beaucoup évoluée, laissant apparaître une envie de surprendre le lecteur, même si je pense que l'auteur s'est laissé guidé sans avoir de trame narrative établie à l'avance.
Il se dégage cette poésie, parfois malsaine, des situations où l'amour entre un père et le fils est fort, les iniquités entre le peuple, l'essence même de la fibre écologique pour un final qui surprendra. Bien sûr, il répond à un maximum de réponses, mais pour créer le doute et la réflexion chez le lecteur, Ludovic Debeurme laisse quelques portes ouvertes donnant à l'intrigue plus de profondeur et cette part de mysticisme.
Je reste toujours aussi attiré par la froideur du "trait" de Debeurme qui arrive par son encrage, ses personnages et ses couleurs à donner une identité visuelle à ce récit.
Maintenant terminée et en possession d'une histoire originale, je ne peux que vous inviter à vous plonger dans cette série atypique du catalogue Casterman. |