Chronique
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Bien qu’au premier abord avec son style graphique « Glenn Ganges » puisse paraître naïf, l’auteur distille un récit assez angoissant au final, pour peu que l’on soit quarantenaire. C’est donc cette introspection sur une vie, ce sentiment de se demander si elle correspond à nos attentes qui fragilise ce récit et lui donne toute l’intensité pour l’inscrire dans le réel… Pas une seconde on n’a l’impression que l’intrigue est désinvolte, mais plutôt qu’elle s’articule autour d’expériences et de témoignages qui ont aidés l’auteur à bâtir le récit.
Du coup, s’en est presque dommage que le graphisme ne soit pas à la hauteur de l’histoire, car j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans son univers.
Album assez cinglant dès lors qu’on commence nous aussi lecteur, à s’identifier au personnage avec le jeu des comparaisons, « Glenn Ganges » est tout simplement sublime. |