Chronique :
Avec l'envoi que vient de me faire le label Gestalt Records, j'ai la possibilité d'écouter la progression du groupe qui se démarque nettement du punk rock à tendance mélodique vers une musique plus simple, construite et qui reprend peut-être des racines californienne, mais qui reste brute dans la section rythmique avec des titres comme "Toys", "Life is Death, Death is Life" et sa rythmique imparable, tout comme le mélodique "Million Minds" et sa petite touche émo, qui parfois pour ces titres me font penser aux premiers Burning Heads avec le chant de Schlag et les intros (si si )... Tout l'album et dans cette veine avec d'un côté des parties rythmiques inspirés presque mid-tempo reprennant du poil de la bête avec des guitares ciselés et de l'autre côté, un chant tout en mélodie qui apporte cette simplicité aux morceaux. De plus, loin d'écrire des lyrics légers, Lobster Kill Me donne à ses morceaux une dimension plus sociétale avec des textes engagés, parfois dramatiques, peut-être inspirés du quotidien des membres du groupe, mais toujours intéressant ! Et comme Lobster Kill Me aime les reprises, on retrouve "Sleep" de Marianne Faithfull et "Destroy Babylon" de Schiltz. Mention spéciale à cette maginifique pochette signée d'Ivan Brun qui deux plus tard reste malheuresement d'actualité. Pas pour ce qu'on y voit, mais par ce qu'elle sous entend de capitaliste. Un album mâture, sincère et varié qui devrait en toute logique plaire aux amateurs de punk rock racé ! A découvrir ...
|
|